L’eau au Népal
Souci majeur pour de nombreux habitants de Kathmandou et ses environs, du Népal tout entier, l’eau, qui pour nous est une quasi-évidence, reste une difficulté d’approvisionnement quotidienne ! Comme le montre une étude ci-dessous.
Selon deux ingénieurs, des études montrent que les méga-projets ont des fins beaucoup plus politiques que pratiques et que, même s'ils semblent prometteurs sur le plan de la création d'emplois, des ouvrages d'irrigation ou de la lutte contre les inondations, ce sont bien souvent des coquilles vides. Gyawali et Dixit prônent plutôt des solutions locales, comme de mini- réservoirs, moins coûteux, qui permettent de conserver l'eau tout en combattant l'érosion ou de petites turbines hydrauliques pour alimenter les maisons et les industries locales. (Près de 80 % des Népalais vivent sans électricité, avec des coupures de courant pour ceux qui sont reliés à un réseau électrique, allant jusqu’à 12 heures sur 24 heures !) L'amélioration de la qualité de vie et des moyens d'existence contribuera sans doute à freiner l'exode des populations rurales vers Katmandou et d'autres villes.
La rétention de surface et l'atterrissement sont les principaux problèmes de gestion des eaux au Népal. Il se trouve qu'au Népal, 80 % des sources d'approvisionnement en eau sont constituées des pluies de mousson et que presque 50 % des précipitations tombent en aussi peu que 15 heures, explique Gyawali. Les bras du fleuve se transforment en de gigantesques chutes d'eau et il devient impossible pour la terre d'absorber la pluie. Le fleuve connu des trekkeurs, le fleuve Kosi (la dud kosi) par exemple, court en pente drue sur une distance de 200 km, du mont Everest jusqu'au Bihar, État indien limitrophe. Le débit fluvial étant à son apogée durant la mousson, le Kosi charrie plus de 25 000 mètres cubes d'eau par seconde, entraînant avec lui des tonnes de limons. L'intensité du débit et l'atterrissement augmentent les risques d'inondations, déjà élevés, dans la région de Bihar.
La rétention de surface et l'atterrissement sont les principaux problèmes de gestion des eaux au Népal. Il se trouve qu'au Népal, 80 % des sources d'approvisionnement en eau sont constituées des pluies de mousson et que presque 50 % des précipitations tombent en aussi peu que 15 heures, explique Gyawali. Les bras du fleuve se transforment en de gigantesques chutes d'eau et il devient impossible pour la terre d'absorber la pluie. Le fleuve connu des trekkeurs, le fleuve Kosi (la dud kosi) par exemple, court en pente drue sur une distance de 200 km, du mont Everest jusqu'au Bihar, État indien limitrophe. Le débit fluvial étant à son apogée durant la mousson, le Kosi charrie plus de 25 000 mètres cubes d'eau par seconde, entraînant avec lui des tonnes de limons. L'intensité du débit et l'atterrissement augmentent les risques d'inondations, déjà élevés, dans la région de Bihar.
Dans Patan, Kathmandou, au printemps dernier (2010), les habitants munis de bidons colorés faisaient la queue pour atteindre un conduit d’eau afin de s’y alimenter ! Le filet d’eau était si restreint que l’attente était longue sous un soleil de plomb (8 mois durant pas une goutte d’eau tombée du ciel !) Quel est le voyageur-trekkeur n’ayant pas en tête l’image d’un enfant portant sur le front le cordon tressé soutenant le bidon sur son dos (souvent plus de 20-25 litres), pour aller puiser l’eau servant à toute la famille. Souvent ce point d’eau est très rassembleur : ici des cris de joie d’enfants, là des ablutions, là encore des jeux de jets d’eau, et c’est un rendez-vous crucial pour tout un village !
Pour permettre aux enfants de Nima l’accès à l’éducation, nous pensons qu’il est bon de ne pas oublier une chose si évidente pour nous Occidentaux : Education d’accord, à condition d’avoir également l’accès à l’eau et à la nourriture !!!
Michellou février 2011 -
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